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Channel: Entrevues – Châtelaine
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Ce que Florence K a appris

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La vie, c’est comme un jean. Il en existe des millions de modèles différents. Il suffit de trouver celui qui nous va. On peut aussi en avoir plusieurs, les réparer si nécessaire et même en changer !

Partir en vacances sans voyager, c’est possible. Deux fois par mois, on se retrouve entre amies sans les enfants. On va au restaurant et au cinéma. On appelle ça nos vacances. Quand j’ai envie de sortir de mon quotidien, je me balade dans le Vieux-Montréal.

Tomber dans un trou est parfois nécessaire. À 28 ans, j’ai vécu une période difficile qui a duré six mois. J’en suis sortie mille fois plus forte. Ça m’a permis de comprendre mes limites et de mieux me connaître. Ma deuxième vie, ma vraie vie, a commencé après ça.

Le yoga est une drogue dure. Une séance me procure autant d’endorphines et d’adrénaline – et de joie – que sortir de scène après un spectacle réussi ! Depuis deux ans, j’en fais tous les jours. Ce rituel me donne un cadre, un point d’ancrage, peu importe ce qui se passe.

Tant pis si tout le monde ne nous aime pas. Quand ça ne connecte pas, j’essaie de ne pas en faire un cas. À partir du moment où une relation devient toxique et que ça m’affecte, j’arrête. C’est comme ça.

Dans ma valise, je mets surtout des accessoires. On peut être radieuse en jean et t-shirt noir. Il suffit d’un maquillage, d’un beau sac à main et d’une jolie paire de souliers…

Le positivisme peut faire plus de mal que de bien. Quand on traverse un moment difficile, on n’a pas toujours envie de se faire dire : « Pense positif. » Il arrive qu’on ait juste besoin d’entendre : « Tu sais quoi ? Je comprends, c’est super dur ce qui t’arrive en ce moment. Je suis là pour toi. »

La monoparentalité est un sport d’équipe. Je ne sais pas ce que je ferais si je n’habitais pas près de mes parents et de mes proches. Avec mes meilleures amies, on compare nos horaires en début de semaine et, quand on a un événement ensemble, on engage une gardienne pour nos trois enfants.

Apprendre une langue est un voyage en soi. À l’étranger, même si je baragouine à peine trois mots dans la langue du pays, ça me permet de me sentir plus proche des gens et d’avoir d’emblée accès à un capital de sympathie.

Offrir la beauté du désir à son enfant reste le plus précieux des cadeaux. L’un des plus grands plaisirs de ma fille, c’est d’aller à la librairie avec le droit de choisir UN livre. Elle en rêve, réfléchit, compare… Quand elle finit par se décider, il a pas mal plus de valeur qu’un jouet en plastique qui se retrouverait au recyclage dans deux ans. Un enfant capable de rêver va tellement plus apprécier la vie, ses vacances ou ses jouets.

On est comme il y a 2 000 ans. J’ai suivi un cours d’histoire de la psychologie. Les questions que les gens se posaient à l’époque et les sentiments qu’ils éprouvaient sont les mêmes qu’aujourd’hui. C’est fascinant.

Une crème hydratante pour le visage permet de s’accorder des années de grâce. C’est ma mère qui m’a appris ça. Dès l’âge de 15 ans, cassée ou non, on investit !

On a le droit d’avoir des émotions négatives. Ça ne sert à rien de se taper sur les doigts. Si je ressens de la jalousie ou de la frustration, j’essaie de la vivre à fond, je la digère, et je me sens mieux après.

Cet article Ce que Florence K a appris est apparu en premier sur Châtelaine.


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